06 86 57 87 60 - Alain DHERS - CHIROPRACTEUR - Centre Axis - Médipole-1 rue Arnaud de Villeneuve- 66330 Cabestany

Le chiropracteur

Alain DHERS

Études et carrière:

– Chiropracteur diplômé du Sherman College of Chiropractic (USA) – 1979.

– Licencié en Psychologie de l´Université de Basse Normandie – 1991.

– Enseignant de Techniques de Chiropractie á l´Institut Français de Chiropractie de Paris, et clinicien au centre de soins rattaché á l´école – 1996 – 1997.

– En pratique libérale depuis 1980. Actuellement au centre Axis de Médipole á Perpignan.

– Dispense des formations en Espagne, Portugal et France pour chiropracteurs et ostéopathes.

– Créateur de techniques de chiropractie: La palpation en posture latérale, la mobilisation active, la technique Myo-Dren, la déconnection positive et surtout l´ajustement discal.

Mon parcours:

Je ne suis pas né avec la conviction chevillée au corps que je serai chiropracteur et que j’aiderai le monde à moins souffrir. Non. Mon père, d’abord militaire, nous a fait voir du pays. Il a continué, une fois redevenu civil, en tant qu’ingénieur dans l’industrie du verre. 38 déménagements en tout. Le Sénégal, Cherbourg, Paris, Lyon, Marseille, Toulon, l’Espagne … L’overdose. De là me viendra ce besoin viscéral de chercher la terre oú je pourrai m’enraciner.

Adolescent, j’ai d’abord aimé les sports mécaniques; la moto, les courses de Kart, la passion de la formule 1. Jackie Stewart, François Cevert, Niki Lauda étaient mes idoles. Mon rêve, c’était devenir pilote de formule 1. Rien d’autre. Ça ne s’est pas fait. En terminale, j’ai refusé d’étudier pendant le 3ème trimestre et je ne voulais plus passer le bac. Mes parents m’ont demandé de le passer de toute manière. J’y suis allé et je l’ai eu mon bac C. Nous vivions à Marseille à cette époque et mes parents, très croyants, sont montés à Notre Dame de la Garde pour acheter le plus gros cierge et l’allumer en remerciant Dieu pour ce cadeau si peu mérité. C’est après qu’il a fallu décider de mon avenir. Comme beaucoup de jeunes de l’époque, je n’avais ni envie, ni vocation. Mes parents étaient patients d’un chiropracteur et  voyaient cette profession comme une profession d’avenir. Je parlais très bien l’anglais. L’affaire fut réglée en 2 temps, 3 mouvements. Je pris l’avion un matin de septembre pour rejoindre la Caroline du sud et rentrer au Sherman College of Chiropractic de Spartanburg, dans le vieux sud des Etats-Unis. Ce furent des années fantastiques. Une autre culture, beaucoup moins guindée, les parents loin, les voitures américaines, la country music, les grands espaces, les études très cool, mes collègues étudiants Américains sympas, puis l’amour avec un A majuscule avec une Américaine, mais aussi la bêtise de mes collègues étudiants Français à l’étranger avec leur complexe de supériorité sur les Américains qui fait qu’ils restaient toujours entre eux – je retrouverai cet état d’esprit si franchouillard dans les communautés Françaises rencontrées dans les autres pays étrangers ou j’ai séjourné.

Et un jour le retour en France. La réalité. Les premiers patients, la difficulté à obtenir de bons résultats. Et donc des stages dans d’autres cabinets de chiropractie et pas des moindres, celui de Jean-Dominique Leullier à Caen, un maitre des techniques structurelles, celui de Pierre-Louis Gaucher au Mans, et surtout celui de Pierre Gruny à Poitiers, un homme d’une grande rigueur et d’un grand professionnalisme. C’est lui qui fondera l’école de chiropractie à Paris, passage obligé pour obtenir la reconnaissance légale de notre profession – reconnaissance qui sera effective en 2002. Tous les jeunes chiropracteurs diplômés de cette école ne savent pas ce qu’ils doivent à ce grand homme altruiste qui a donné beaucoup de temps et d’argent pour que notre profession existe et soit reconnue.

Les années passent. Le métier rentre. J’obtiens des résultats. L”expérience acquise fait que l’école de Paris me recrute pour être clinicien du centre de soins chiropractiques rattaché à l’école et encadrer les étudiants de 4ème et 5ème année dans leurs premiers pas de thérapeutes avec des vrais patients à Paris. Mais les blessures de la vie font que j’éprouve à un moment le besoin d’aller respirer un autre air que celui de la France. Toujours ce besoin viscéral de reprendre la route et donc cette difficulté à s’enraciner. Je pose mes valises en Espagne avec ma nouvelle femme. Une expérience qui durera 16 années. Cette aventure m’a beaucoup apporté :

– En premier lieu, une progression technique dans mon métier grâce aux formations et recherches entreprises à l’époque.

– En deuxième lieu, l’écriture et l’organisation de séminaires professionnels que je vais présenter en Espagne , au Portugal et en France. L’envie est venue à Paris lors de mon expérience de clinicien formateur.

– En dernier lieu et c’est le point le plus important: j’ai compris que l’on se crée des racines avec la femme qui partage notre vie. Courir le monde pour les trouver est une chimère. Tant d’années passées pour le comprendre. La paix enfin trouvée.

Retour en France et installation à Perpignan. Ma femme et moi allons nous enraciner ici. Je rentre dans une phase de ma vie plus sereine, apaisée.

Sur le plan professionnel, j’ai beaucoup évolué. J’ai développé une technique qui établit que les problèmes mécaniques  de la colonne vertébrale ne sont pas causés par des blocages vertébraux mais par des lésions des disques intervertébraux. Il ne faut donc pas ajuster les vertèbres “bloquées”, mais au contraire traiter les protrusions et hernies discales. Je partage mon hypothèse avec certains de mes meilleurs élèves et nous collaborons ainsi pour développer et mettre au point la technique que je nomme “l’ajustement discal”. La technique est au point et mes confrères et moi-même avons commencé à l’appliquer avec succès dans nos cabinets respectifs.

La vie est un éternel recommencement. Chaque étape de la vie nous fait avancer. Un penseur a avancé l’idée que chaque pas devait être un projet. J’adhère totalement à cette idée.